Systèmes immunitaires
Sujet essentiel s’il en est, et très au goût du jour. Le VIH, l’avait mis en lumière au moment de son apparition. il y a plusieurs dizaines d’années maintenant. Les conséquences de son dérèglement était évident : il pouvait devenir la mère de toutes les maladies.
Pourtant il reste un grand méconnu du grand public. Ok, il sert à se défendre contre pleins d’agresseurs, des bactéries, des virus, des protéines étrangères ou même des cellules cancéreuses. Il pourrait être symboliquement à l’échelle de mes cellules, le représentant de mon individualité. Pas d’organes transplantés sans immunosuppresseurs, des traitements qui justement bloquent son activité. Permettant ainsi l’acceptation d’organes “étrangers”. On sait qu’il se dérègle parfois, et ce sont les maladies auto-immunes, ou encore les allergies. Le corps s’attaque lui même ou se bat contre des agresseurs imaginaires et sans danger. Difficile de ne pas y voir symboliquement, à l’échelle biologique, une réplication de phénomènes “psy”.
On oublie souvent que le système immunitaire est composé de deux lignes de défenses, aussi importantes l’une que l’autre : une immunité innée, réflexe, disponible immédiatement, capable potentiellement de lutter contre toute forme d’agression y-compris des virus inconnus. Située et localisée par des travaux récent dans une partie de la cellule, appelée réticulum endoplasmique. Pourtant, on ne parle publiquement que de la deuxième ligne de défense : l’immunité acquise et sa production d’anticorps protecteurs. Elle nécessite de rencontrer la maladie et constituera surtout un protection pour éviter une deuxième infection, une récidive de la même maladie.
Pourquoi certaines personnes ne tombent jamais malades, même lors des pires pandémies de l’histoire humaine, ou encore survivent à des maladies aux taux de mortalité les plus élevés ?
Une petite pensée pour le réticulum endoplasmique.